logo naturemaniaicone accueilicone naturoicone ecoloicone osteoicone programmesicone librairie
bandeau bienvenue naturemania
 
 
Retrouvez tous les articles naturopathie, aromathérapie et phytothérapie ICI


L'aromathérapie du bien-être 2

Le parfum agit sur notre inconscient

Les produits numériques indispensables :
- e-book huiles essentielles anti-stress
- e-book Herbarium aromaticum


L'odorat constitue, parmi les cinq sens, celui qui est, de loin, le moins développé chez l'homme moderne. Son rôle est pourtant fondamental dans nos rapports avec l'environnement. Dès notre naissance, avant le développement de notre vue et l'apprentissage de la reconnaissance auditive, c'est lui qui nous guide instinctivement vers le sein maternel. Le nez constitue un instrument essentiel dans la survie de la plupart des espèces animales. La pollution, le raffinage des aliments ont amoindri chez l'homme ce sens si important pour son équilibre émotionnel. Le vocabulaire relatif à l'odorat est étonnamment pauvre par rapport à celui de l'ouïe ou de la vision, contrastant avec la richesse et la diversité des compositions de la parfumerie. A la différence des autres sens qui peuvent aisément se mesurer, l'odorat reste une fonction personnelle à chaque individu liée au vécu de chacun, à son éducation, à son environnement passé et présent. La sensation d'une odeur combine deux éléments : l'élément qualitatif qui nous la fait immédiatement classer en agréable ou désagréable et un élément descriptif de l'odeur (concentration, identification). La zone olfactive se situe à la partie supérieure des fosses nasales, s'étendant sur une surface de 3 cm². Les cellules sensorielles olfactives baignent en permanence dans un mucus qui tapisse la paroi nasale. Les cils récepteurs sont spécialisés dans la reconnaissance des molécules odorantes. Chaque cellule réceptrice possède 40 000 récepteurs. Le nerf olfactif est constitué de 25 millions d'axones.

Comment l'arôme parvient-il à notre cerveau ?

Lorsque nous humons un bouton de rose épanoui, les fines particules aromatiques émises par les pétales parviennent à la partie supérieure des fosses nasales et sont captées par le mucus. Les molécules aromatiques sont toutes plus ou moins hydrosolubles à doses infinitésimales et cela suffit pour stimuler les récepteurs nerveux spécialisés. Les molécules déclenchent à leur contact une réaction électrique qui se propage le long de l'axone. L'information olfactive est ensuite concentrée avant d'être transmise au bulbe olfactif. Enfin, l'odeur informatisée parvient au cortex olfactif, dont la mémoire vive reconnaît l'odeur ou intègre la nouvelle donnée. Une connexion directe avec l'hypothalamus et le système limbique explique les réactions entre les odeurs et le comportement alimentaire, sexuel, émotionnel et endocrinien (explication neuro-physiologique de l'action générale des arômes). Une autre voie existe, rétro-nasale, qui entre en action automatiquement lorsque nous mangeons. Cette sensation olfactive associée au sens gustatif constitue la flaveur qui nous permet d'apprécier la qualité des aliments et l'habileté du chef de cuisine mais aussi un produit avarié ou douteux.

Huiles essentielles et symbolisme

Les traditions orientale et occidentale expliquent que toute chose, tout être vivant, est composé de l'assemblage d'éléments. Les orientaux considèrent que l'univers est constitué de deux forces complémentaires et antagonistes : le Yang (énergie) et le Yin (matière), la vie résultant de leur fusion selon une proportion variable. La physique moderne explique rationnellement comment l'énergie se transforme en matière et comment la matière redevient énergie. La vision orientale est complétée par la théorie des 5 éléments (Bois, Feu, Terre, Métal, Eau) réalisant un système régissant l'homme et son environnement. La tradition occidentale se limite à quatre éléments fondamentaux (Air, Feu, Eau, Terre).

A chaque parfum son élément

Les connaissances modernes de la physiologie olfactive ne font que confirmer et affiner la tradition orientale qui attribuait une influence des couleurs, des saveurs, des odeurs sur le fonctionnement de nos organes. Cette conception repose sur la division en éléments de tous les êtres vivants. Les neurophysiologiques ont démontré l'influence des odeurs sur certains de nos comportements. La variabilité des résultats semble confirmer le rôle prépondérant du terrain du sujet. C'est la raison pour laquelle il semble que la systématisation des recherches ne puisse que conduire à une impasse si l'on ne tient pas compte du "terrain" des sujets. La lavande serait ainsi relaxante pour les hyperactifs et tonifiante pour les lymphatiques. Tout ceci est relatif, mais donne un cadre de pensée et permet de mettre un peu d'ordre dans l'infinie complexité du vivant.

Le système oriental des 5 éléments

Traditionnellement, chaque élément correspond à un organe, un viscère, une couleur, une saveur, une odeur...

Correspondances de l'élément Bois : organes : foie, vésicule biliaire; couleur : vert-bleu; saveur : acide; odeur : menthée
Correspondances de l'élément Feu : organes : cœur, intestin grêle, syst. nerveux vég; couleur : rouge; saveur : amère; odeur : camphrée
Correspondances de l'élément Terre : organes : rate, pancréas, estomac; couleur : jaune : saveur : sucrée; odeur : douce
Correspondances de l'élément Métal : organes : poumons, gros intestin; saveur : piquante : odeur âcre, piquante
Correspondances de l'élément Eau : organes : reins, vessie; saveur : salée; odeur : musquée

Le système occidental des 4 éléments

Les éléments constitutifs de la vie (air, feu, terre, eau), sont eux-mêmes, selon la tradition, issus de la combinaison des quatre états fondamentaux de la matière : froid, chaleur, humidité, sécheresse. Les quatre tempéraments humains de base correspondant aux éléments sont rarement purs et comportent une prédominance d'un ou deux éléments, soit complémentaires, soit opposés. Ces tempéraments sont les suivants :

Deux types yang :
- Air : combinaison de chaleur + humidité (biotype sanguin).
- Feu : combinaison de chaleur + sécheresse (biotype bilieux).
Deux types yin :
- Terre : combinaison de froid + sécheresse (nerveux).
- Eau : combinaison de froid + humidité.

L'école du nez reconnaître les arômes, parfums, fragrances

Chaque huile essentielle, chaque baume est composé d'un nombre variable de composants variant de quelques molécules caractéristiques (bouleau, gaulthérie, bois de rose), à plus de 250 pour les huiles essentielles complexes. Cet assemblage subtil, cette harmonie aromatique de notes parfumées, déterminent une carte d'identité distinguant chaque huile essentielle, mise en évidence par la chromatographie. Certaines huiles essentielles et oléorésines se reconnaissent facilement par l'olfaction car leur composition est simple et dominée par une ou quelques molécules dominantes facilement identifiables. Voici quelques exemples :
  • Bornéol : odeur camphrée et poivrée : Romarin à camphre.
  • Chavicol méthylether ou Estragole : odeur anisée et douce : Basilic, Estragon.
  • Cinéole 1,8 ou eucalyptole : odeur typique de l'Eucalyptus globulus et radiata, Melaleuca, Ravensara, donnant une note particulière au laurier et au romarin.
  • Citral : caractérise l'odeur de citron
  • Citronnellal (rhodinal) : commun à l'Eucalyptus citriodora et à la Citronnelle, plus fort que le citral
  • Citronnellol (rhodinol) : odeur de pétales de rose (Géranium rosat, Palmarosa, Rose centifolia)
  • Coumarine : odeur doucereuse rappelant le tabac blond (Fève Tonka, Mélilot, Aspérule odorante)
  • Décanal : odeur de zeste d'orange
  • Géraniol : odeur florale délicate de la rose
  • Limonène : odeur olfactive banale. Ce sont les composés minoritaires qui donnent l'odeur caractéristique : décanal (orange zeste), Néral, Géranial, Citronnellal
  • Linalol : odeur prononcée caractéristique du Bois de rose
  • Menthol : odeur fraîche intense, lacrymogène
  • Menthone : odeur plus suave et âcre que le menthol
  • .
  • Monoterpènes : odeur prenante caractéristique des sapins, pins, genévriers, cistes, cyprès...
  • Pipéritone : odeur piquante présente dans la menthe poivrée
  • Sesquiterpènes : odeur douce et pénétrante rencontrée dans certaines épices, aromates et oléorésines (Copaïba, Elémi, Myrrhe, encens)



Accueil
Naturothérapie
Aromathérapie
Phytothérapie
Ecologie
Développement
durable
Ostéopathie
Mal de dos
Programmes
anti-stress
anti-âge
Librairie
numérique