1) La généralisation du test de dépistage du cancer colorectal pourrait sauver beaucoup de vies
2) Corriger l'alimentation et le mode de vie |
Juste après le cancer du sein c'est le cancer le plus fréquent chez la femme et le le troisième chez l'homme (après le cancer du poumon et celui de la prostate).
Les chiffres : 
En France, chaque jour, 100 cancers colorectaux sont découverts soit environ 33.000 nouveaux cas par an. Chaque année 16 000 personnes en meurent, soit 3 fois plus de décès que par accident de la route !
Chez les non-fumeurs, le cancer colorectal est la deuxième cause de mortalité par cancer.
En Afrique et en Asie, il y a jusqu'à 20 fois moins de cancers colorectaux qu'en Europe. Les émigrants qui quittent un pays pauvre pour un pays riche où le risque est important, sont touchés par le cancer colorectal dans les 10 à 20 ans après leur migration. Ceci laisse à penser que le mode de vie, (alimentation et activité physique), joue un rôle important sur la genèse de ce type de cancer. La prévention efficace passe donc par un changement radical dans le mode de vie (voir soins naturels préventifs, ci-dessous).
Ce type de cancer survient à l'âge mûr, 85 % des cas survenant après 65 ans.
Les formes héréditaires sont rares (moins de 5% des cas) mais les antécédents familiaux de cancer colorectal doivent inciter à un dépistage systématique (coloscopie).
Comment le dépister ?
Un cancer colorectal ne donne pas forcément des signes. C'est pourquoi, après cinquante ans, on recommande des tests de dépistage, surtout s'il existe des facteurs de risques (antécédents familiaux, maladies inflammatoires de l'intestin, constipation chronique).
Signes possibles :
- sang dans les selles, visible ou occulte (détectable par un test) ;
- une constipation ou une diarrhée persistante d'apparition récente. Dans les cas extrêmes, une occlusion peut survenir, ou une perforation de la tumeur avec péritonite.
- une douleur abdominale
Les signes sont souvent moins évidents, avec, par exemple :
- une anémie accompagnée de fatigue persistante et d'un teint pâle (due aux pertes de sang au niveau intestinal provoquant une carence en fer sérique et en ferritine sanguine).
- un amaigrissement inexpliqué
 Examen clinique
Indispensable, il est néanmoins souvent insuffisant pour le diagnostic. Le toucher rectal, rapide et peu coûteux, ne détecte que des anomalies aux alentours du rectum et devra être suivi d'examens complémentaires.
Les examens complémentaires
Recherche de sang dans les selles : la recherche du sang fécal occulte devrait être effectuée tous les 3 à 5 ans par le test Hemoccult.
La technique est simple et fiable : on étale soi-même un peu de matière fécale sur un " carton " spécial, deux jours de suite. Plié, ce carton est envoyé au laboratoire pour y détecter du sang même en très petite quantité. On peut donc détecter le saignement d'un polype intestinal (pas forcément cancéreux). Si ce test est positif, on le refait, et si la positivité se confirme, une coloscopie doit être faite. Le test Hemoccult est le 1er outil de diagnostic utilisé lors des campagnes de dépistages. Cependant, ce test a des limites : le patient doit s'abstenir de manger des viandes peu cuites, boudin noir et toute source extérieure de sang dans les trois jours qui précèdent le test. Il est trop peu spécifique et sensible chez le sujet considéré à risques où l'on préfère proposer d'emblée une coloscopie.
La coloscopie
La coloscopie constitue l'examen médical de référence pour le dépistage du cancer colorectal.
Principe : sous anesthésie générale légère, une sonde flexible enrobée de plastique est insérée dans l'anus puis glissée peu à peu dans l'intestin, permettant de visualiser via une fibre optique la muqueuse intestinale, de l'anus jusqu'à la jonction iléo-colique, au niveau du cæcum et de l'appendice, et de faire si nécessaire des prélèvements et d'enlever les polypes découverts pendant l'intervention.
Si un polype est enlevé, il sera analysé au laboratoire par histologie.
L'exérèse systématique des polypes diminue considérablement le risque de cancer.
Soins naturels préventifs du cancer colorectal :
La prévention de la la majorité des cancers du côlon et du rectum est possible par l'adoption de mesures simples efficaces et peu coûteuses.
- 1) La surveillance de l'apparition de polypes intestinaux et leur ablation par des examens systématiques dès l'âge de 45 ans. 80% des cancers pourraient ainsi être évités.
- 2) L'adoption d'un mode de vie sain et équilibré :
- a. Lutter contre la sédentarité et l'excès de calories, éviter les régimes trop riches en viandes rouges et grasses, en charcuteries, en produits laitiers, en gluten (plus particulièrement chez les personnes intolérantes
- b. A contrario, l'activité physique régulière, un régime riche en nutriment protecteurs : fibres, vitamines, flavonoïdes (fruits et légumes), diminuent le risque de cancer.
Conclusion :
En changeant son style de vie, en pratiquant des examens de dépistage systématiques, il est possible de diminuer le risque de cancer de 60 à 80%.
Par ailleurs, une alimentation riche en fruits et légumes, en poissons et les volailles (viandes blanches), réduit le risque de récidive et la mortalité du cancer.
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Liens utiles :
http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/nutri2000/nutri01.htm téléchargez la plaquette du ministère de la santé : http://www.invs.sante.fr/publications/2006/cancer_colorectal/index.html
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/medecine/d/cancer-colo-rectal-vers-un-test-de-depistage-plus-performant_9491/ http://www.dicodunet.com/actualites/sciences/174570-un-test-de-depistage-du-cancer-colorectal-pourrait-sauver-beaucoup-de-vies.htm http://www.snfge.asso.fr/03-Professionnels/0C-depistage-cancer-colique/depistage-dossier-candidat.asp http://www.cancer.ca/ccs/internet/standard/0,3182,3172_6291814__langId-fr,00.html http://www.e-cancer.fr/v1/index2.php?option=com_redaction&do_pdf=1&id=1592&lang=1&vers=1
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