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La crise financière mondiale impose l'éco-développement durable comme seule alternative possible



Le 9.10.2008.

cercles Par Guy Roulier, citoyen moyennement informé, inquiet comme tout un chacun de la crise et soucieux d'un avenir durable pour nous tous et notre descendance.

L'effondrement du système financier spéculatif ultra-libéral devenu incontrôlable, coupé du monde réel et du citoyen moyen, nous oblige à une remise en cause totale de notre vieux système économique mondial, l'ultra-capitalisme, qui vient de démontrer son incapacité à assurer la stabilité économique.

Cette crise qui est la plus grave depuis celle de 1929 nous permet de tirer des leçons du passé et va nous permettre, si nous en avons la sagesse, de mettre en place un véritable système fondé sur l'éco-développement durable, seul modèle capable d'assurer à l'échelle de la planète, un progrès maîtrisé, équilibré, socialement équitable et d'engager une lutte efficace contre la misère, la faim et les guerres qu'elles engendrent.

La dette publique qui plombe la plupart des pays les empêche de financer l'indispensable conversion vers une économie de marché respectueuse de l'environnement et résolument tournée vers l'éco-développement durable.

Le manque de moyens permettant de financer l'aménagement du territoire, l'habitat bioclimatique, l'agro-alimentaire bio, l'industrie propre, de soutenir à un niveau efficace la recherche sur les énergies renouvelables, les nouvelles technologies et de rénover en profondeur notre système de santé est du essentiellement à l'utilisation des fonds à des fins spéculatives pour enrichir les plus riches au détriment des classes moyennes et défavorisées.

Cette crise ne sera pas semblable à celle de 1929, mais ses conséquences dévastatrices serviront, nous l'espérons, à l'avènement d'une nouvelle économie tout entière orientée vers l'avenir des générations futures.

Fort heureusement, les chefs d'Etats responsables et unis dans la gestion de la crise ont pris des dispositions de sauvegarde évitant une catastrophe plus grave. Il va falloir descendre au fond du trou puis remonter, mais pour aller où ?

Voir à long terme

La crise financière a démontré pour ceux qui en doutaient encore que la finance est déconnectée de la réalité économique.

Les golden boys richissimes et les parachutes dorés pour dirigeants incompétents et immoraux révoltent le citoyen moyen, écoelig:uré de ces outrances. Il aspire à ce que nos responsables politiques reprennent les choses en main, maîtrisent et moralisent le libéralisme pour en éliminer les excès, tout en favorisant l'esprit d'entreprise et d'innovation indispensables au progrès technique, économique et social inscrivant à tous les stades, de la production à la consommation et au recyclage, la préservation de l'environnement.

Car nous en sommes bien là : ou nous changeons de cadre de pensée et adoptons définitivement les principes de l'éco-développement durable ou le mur, vers duquel nous nous dirigeons, s'écroulera sur nos têtes

Le tsunami financier américain, engendré par le choc immobilier met en difficultés des centaines de milliers de ménages incapables de rembourser leurs prêts et a, par contagion, provoqué une onde de choc sur toutes les bourses mondiales. Cette chute en série montre la fragilité de ce système artificiel basé sur les marchés de la finance spéculative, laissée sans contrôle éthique suffisant, sans organe de surveillance indépendant et doté de puissants moyens répressifs.

L'argent, moyen d'échange, est le carburant de l'économie des ménages, des entreprises et des Etats mais la spéculation financière pure, basée sur des achats-ventes virtuels, misant sur des paris hasardeux de montée ou baisse de prix, sur des faillites d'entreprises, des anticipations ne générant aucun emploi, aucune richesse réelle, n'est plus supportable pour le citoyen qui se sent dévalué et qui a lui, du mal à assurer ses fins de mois. Cette confusion entre valeur réelle et valeur spéculative est à la source même de la crise actuelle qui a révélé un scandale qui perdure depuis des décennies, celui de l'enrichissement d'une élite en grande partie stérile pour le tissu économique et humain en général.

Promouvoir l'éco-responsabilité et l'éco-investissement.

Ainsi, certains ont fait fortune en participant à la destruction de richesses comme les forêts primaires (Amazonie, Afrique, Asie), par la dilapidation de ressources écologiques non renouvelables, en participant à des tragédies humaines sur fond de délocalisations et de regroupements-fusions, à la dilapidation des ressources fossiles, de la flore et de la faune sauvages. Ces pertes en ressources primaires et en ressources humaines peuvent être considérées, de façon comptable comme un bénéfice par le marché à court terme. Il est temps d'arrêter de marcher sur la tête et de remettre enfin les pieds sur terre.

Il s'agit aujourd'hui de redonner un sens noble et durable à la notion de richesse. La comptabilité des ressources naturelles qui entrent dans le cycle de production, la généralisation de la fiscalité verte, doivent redonner un sens éthique à notre système de prix et de valeur marchande avec une notion complémentaire d'équitabilité, essentielle pour lutter contre la misère et assurer la paix dans le monde.

Grenelle de l'Environnement : un an déjà !

A un an du "Grenelle de l'environnement", la crise financière souligne la justesse de vue des responsables politiques qui, courageusement et contre l'avis des lobbies qui, depuis des décennies, tirent les ficelles de l'économie sans aucun contrôle, il est déjà possible de tirer un premier bilan.

Nous sommes à la veille de la loi entérinant les objectifs ambitieux et résolument positifs du Grenelle. Ce dernier arrive dans la phase législative qui a commencé avec l'examen du projet de loi Grenelle 1 par les commissions parlementaires. La première lecture de ce texte ambitieux montre qu'il est conforme aux engagements pris. Il était essentiel d'obtenir un soutien parlementaire pour pouvoir amorcer les changements profonds que l'urgence écologique et économique impose à notre société. Ce texte risque d'être néanmoins quelque peu édulcoré par les amendements initiés par les lobbies hostiles à l'éco-dévelopement durable. Certains amendements sont violemment contraires à l'esprit du Grenelle. Nos parlementaires vont devoir résister aux pressions contraires à l'interêt général et à l'avenir de la planète. Nous faisons confiance à leur sens du bien commun.

Voir les liens : http://www.prioriterre.org/pages_fr/actualite/1243/les-principaux-amendements-du-projet-de-loi-grenelle.html
et http://www.journaldelenvironnement.net/fr/document/detail.asp?id=23626&idThema=7


Le point sur le Grenelle An 1: ce qui est fait, ce qu'il reste à faire

piliers Sur les 268 engagements pris par le Grenelle de l'environnement, seuls quelques-uns ont pu être mis en oelig:uvre. Certains nécessitaient, avant leur mise en pratique le passage devant le Parlement. Nous avons deux décennies pour réussir ou compromettre définitivement nos chances de rééquilibrage écologique de la planète. C'est à nos élus, responsables aujourd'hui par leurs choix de l'avenir en matière de politique écologique, de confirmer et accentuer les actions qui commencent à donner des résultats significatifs quoiqu' insuffisants eu égard à l'importance des enjeux. Le poids des lobbies constitue une force d'inertie tenteant à chaque fois de freiner le véritable progrès qui remet en cause les acquis nuisibles à l'intérêt général. Pour le premier anniversaire du Grenelle, voyons l'état de développement de ce projet prometteur, devenu au travers de la crise financière LA SEULE ALTERNATIVE CAPABLE DE REMETTRE L'ECONOMIE NATIONALE ET MONDIALE SUR LES RAILS DE LA CROISSANCE MAÎTRISEE ET ÉQUITABLE. Nos parlementaires ont une lourde responsabilité à assumer : le Grenelle qui n'était pas une priorité il y a quelques mois est devenu aujourd'hui la planche de salut pour effectuer le grand tournant vers l'avenir, un avenir durable, à condition de résister aux pressions des forces d'arrière-garde et des corporatismes aveugles. Les mesures positives du Grenelle déjà en cours d'exécution ne doivent pas nous faire perdre de vue l'immense chantier qu'il nous reste à attaquer sur tous les fronts à la fois. Au gigantesque incendie des pollutions et des dilapidations des ressources non renouvelables préexistantes et loin de s'éteindre s'ajoute l'ouragan de la crise boursière. Nos parlementaires sont devenus les pompiers de l'Economie. Il s'agit d'éteindre définitivement les flammes qui, sans remise en question totale et définitive de notre obsolète système économique laxiste et inéquitable, se rallumera inéluctablement, à très court terme. Voici le tableau d'avancement des travaux du Grenelle.

MESURES EN COURS : plusieurs bons points pour la France.

Le problème des OGM: la France a suspendu en février 2008 la seule culture commerciale d'OGM, le maïs MON810. De plus, elle a obtenu, en juin, l'accord de ses partenaires européens pour une révision des procédures d'homologation des OGM en faveur de l'environnement. En mai 2008, le Parlement a adopté la loi qui reconnaît le "droit de produire avec ou sans O.G.M.". Le Haut Conseil sur les biotechnologies n'est pas encore mis en place. L'adoption du bonus-malus automobile est en vigueur depuis le 1er janvier. Ce dernier a permis de favoriser l'achat de voitures faiblement émettrices de CO2 (moins de 130 g/km) et de freiner celui des plus polluantes (4X4, grosses cylindrées). Cette mesure a été suivie d'effets positifs mais a coûté cher à l'Etat. Cette dépense imprévue, a conduit le gouvernement à différer son extension à d'autres produits comme l'électro-ménager, les produits jetables....Ce n'est que partie remise. Protection de l'environnement, et de la biodiversité : le projet minier de la montagne de Kaw en Guyane a été officiellement arrêté en janvier 2008.

LES PROJETS EN SUSPENS qui attendent la loi Grenelle 1 :

Bâtiment : réduction de 38% d'ici 2020 de la consommation énergétique des bâtiments existants.

HABITAT

Dans les bâtiments neufs, la norme "basse consommation" (moins de 50 kWh/an/m2) serait imposée dès 2012. Un amendement parlementaire tente de freiner cette ambition (voir liens). Le projet de loi de finances prévoit un écoprêt à taux zéro et des crédits d'impôts pour encourager la rénovation thermique (isolation, énergies propres).

TRANSPORTS

Engagement à réaliser 2.000 km de lignes à grande vitesse (LGV) nouvelles d'ici 2020 et 2.500 km supplémentaires à "long terme", de renforcer les transports urbains et de développer le fret ferroviaire. Le projet de loi de finances prévoit une "taxe poids-lourd" appliquée sur le réseau non-autoroutier.

AGRO-ALIMENTAIRE

La part du bio devrait être portée à 6% des surfaces cultivées en 2013 (2% actuellement) et à 20% en 2020. Le bénéfice du doublement du crédit d'impôt serait octroyé aux exploitations bio dans le projet de loi de finances. A suivre... Le gouvernement a présenté son plan pour diviser par deux "si possible" l'usage des pesticides en dix ans.

BIODIVERSITE

Le projet de "trame verte/bleue" à l'horizon 2012 est à l'étude grandeur nature en Alsace; elle permettra la circulation des espèces animales et végétales sur le territoire ; défaut à corriger : le projet de loi n'enjoint les documents d'urbanisme qu'à "tenir compte" de ces corridors.

PROJET EN ATTENTE

La "Contribution climat-énergie" (ou taxe carbone) a été renvoyée à un groupe de travail qui n'a pas encore été réuni à ce jour ; le débat sur la fiscalité écologique sur les produits polluants et énergivores semble remis à plus tard. Les bilans carbone de l'Etat et des Administrations commencent à être mis en place dans les ministères.
Pour en savoir plus : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1784_francais_grenelle_environnement.php
Pour connaître la teneur des textes de la loi : http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/grenelle_environnement2.asp

Lire les résultats de l'enquête Les Français un an après le Grenelle de l'environnement: :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Analyse_cle237178.pdf.
Texte de l'enquête http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Les_francais_et_le_GE_1_an_apres-1_cle5ec6f7.pdf s
Articles sur la crise financière et le Grenelle :
http://www.lesechos.fr/info/france/4782282-grenelle-de-l-environnement-la-crise-financiere-va-peser-sur-les-debats.htm


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